Les producteurs de cartons pour boissons se sont engagés à fabriquer des cartons à partir de matériaux 100 % renouvelables et recyclés, ainsi qu’à réduire leur consommation de plastique d’ici 2030. L’une de leurs ambitions est de devenir plus durable et de contribuer à l’objectif de lutte contre le changement climatique. Tout cela fait partie de la feuille de route de l’Alliance pour les cartons et l’environnement à l’horizon 2030.
Le plan prévoit d’atteindre un taux de recyclage de 70 % et un taux de collecte de 90 % d’ici la fin de la décennie. L’Alliance souhaite améliorer la conception des produits afin d’obtenir une circularité accrue. Une autre tâche importante de la feuille de route est de réduire les missions le long de la chaîne de valeur. L’objectif de l’exécutif européen pour tous les emballages sur le marché de l’UE vise à ce qu’ils soient tous réutilisables ou recyclables de manière économiquement viable d’ici 2030. À la lumière de cet objectif exécutif de l’UE, la directive sur les emballages et les déchets d’emballages sera révisée l’année prochaine.
Privilégier l’économie circulaire
Pour les citoyens, l’économie circulaire fournira des produits de haute qualité, fonctionnels et sûrs, efficaces et abordables, durent plus longtemps et sont conçus pour être réutilisés, réparés et recyclés de haute qualité. Une toute nouvelle gamme de services durables, de modèles de produit en tant que service et de solutions numériques apportera une meilleure qualité de vie, des emplois innovants et une amélioration des connaissances et des compétences.
Voici une vidéo en anglais relatant ces faits :
Le plan d’action de l’UE pour l’économie circulaire propose un programme orienté vers l’avenir pour parvenir à une Europe plus propre et plus compétitive en cocréation avec les acteurs économiques, les consommateurs, les citoyens et les organisations de la société civile. Il vise à accélérer le changement transformationnel requis par le Green Deal européen, tout en s’appuyant sur les actions d’économie circulaire mises en œuvre depuis 20156. Ce plan garantira que le cadre réglementaire est rationalisé et adapté à un avenir durable, que les nouvelles opportunités de la transition sont maximisées, tout en minimisant les charges sur les personnes et les entreprises.
Une décision plus écologique
Alors que jusqu’à 80 % des impacts environnementaux des produits sont déterminés lors de la phase de conception, le modèle linéaire « prendre-faire-utiliser-éliminer » ne fournit pas aux producteurs des incitations suffisantes pour rendre leurs produits plus circulaires. De nombreux produits se décomposent trop rapidement, ne peuvent pas être facilement réutilisés, réparés ou recyclés, et nombre d’entre eux sont destinés à un usage unique. Dans le même temps, le marché unique fournit une masse critique permettant à l’UE d’établir des normes mondiales en matière de durabilité des produits et d’influencer la conception des produits et la gestion de la chaîne de valeur dans le monde entier.
Les initiatives et la législation de l’UE traitent déjà dans une certaine mesure des aspects de durabilité des produits, que ce soit sur une base obligatoire ou volontaire. Notamment, la directive sur l’écoconception réglemente avec succès l’efficacité énergétique et certaines caractéristiques de circularité des produits liés à l’énergie. Dans le même temps, des instruments tels que le label écologique de l’UE ou les critères des marchés publics écologiques de l’UE (MPE) ont une portée plus large mais ont un impact réduit en raison des limites des approches volontaires. En fait, il n’existe pas d’ensemble complet d’exigences pour garantir que tous les produits mis sur le marché de l’UE deviennent de plus en plus durables et résistent à l’épreuve de la circularité.