Chaque pays a ses plats emblématiques, des délices culinaires pour lesquels il est célèbre dans le monde entier. Quand vous pensez à l’Italie, par exemple, vous pensez à la pizza et aux pâtes. Quand on pense à la Belgique, on pense aux frites et au chocolat. Et personne ne peut penser à l’Inde sans baver devant un bon curry. Oui, ils sont peut-être un peu clichés, mais c’est simplement ainsi que fonctionne l’esprit humain. Nous avons tendance à opter pour les connexions les plus simples, qui durent longtemps. Ainsi, lorsque vous pensez à l’Espagne, vous pensez très probablement à la paella.
Mais comme pour tout plat de spécialité, il existe de nombreuses variantes possibles. Tous ne sont pas égaux, clairement. Lorsqu’un plat est refait plusieurs fois, il y a souvent pas mal de détails qui se perdent dans le processus. Ces versions bâtardes ne sont pas toujours mauvaises, pour être clair. Parfois, ils sont même meilleurs que l’original. Mais il doit toujours y avoir une version de base, une recette que chacun garde en tête pour référence.
Une étude a été réalisé à cet effet
L’université de Valence a mené une étude pour déterminer quels sont les seuls et uniques ingrédients originaux de la paella. Pour ce faire, ils ont demandé leur avis à 400 chefs de 266 villages valenciens.
Voici d’autres conseils utiles pour réussir une paella :
Les résultats de l’étude ont été présentés sous le titre « Une discussion glocale cauchemardesque : quels sont les ingrédients de la paella valenciana ? » et publié dans l’International Journal of Gastronomy and Food Science. Et même les amateurs de paella les plus fervents pourraient être surpris par les résultats.
Les dix ingrédients autorisés
Selon les chefs locaux, seuls dix ingrédients devraient être autorisés dans une paella : lapin, poulet, haricots de Lima, tomate, safran, sel, huile d’olive et de l’eau. Cela signifie pas de poisson, pas de fruits de mer, pas d’autres ajouts. Certains ingrédients ont toutefois fait l’objet de discussions. 62 % des chefs pensaient que le paprika était acceptable, 52 % pensaient que le romarin devrait être ajouté à la liste et 45 % envisageraient d’ajouter des artichauts en saison.
Dès que l’on expérimente trop d’autres ajouts, les Valenciens ont tendance à appeler ce plat « arroz con cosas » ou « riz avec des choses ». Pas étonnant, avec tous ces avis très clairs, que la paella ait été déclarée bien culturel par le gouvernement de la région l’année dernière. C’est, selon eux, une icône du régime méditerranéen, tant par ses ingrédients que par ses caractéristiques de représentation de la culture valencienne.